Candidat déclaré à la présidentielle d’Octobre prochain au Cameroun, Jean-Jacques Ekindi a présenté la semaine dernière sa dernière œuvre, « politiques du Cameroun et d’Afrique, les défis». Un livre se veut avant tout une « production intellectuelle » d’après son auteur qui a précisé avoir à cœur le développement de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier.
« Malgré le contexte, il ne s’agit pas d’un livre de campagne. J’aime la production intellectuelle. J’ai aussi à coeur le développement de l’Afrique en général et de mon pays, le Cameroun en particulier.
Constatant que la situation du continent ne s’améliore guère malgré de nombreuses déclarations d’intention, de nombreux dispositifs mis en place et des ressources abondantes; étant par ailleurs un acteur politique, j’ai voulu poursuivre la réflexion de mes prédécesseurs en détaillant les écueils, les stratagèmes et les incompréhensions qui nous ont mené à cette situation. Je voulais partager mes analyses et certaines vérités pouvant expliquer les crises qui secouent les pays africains. »
Diplômé de la prestigieuse école d’ingénieurs Polytechnique – aussi connue sous le nom de l’X –, Jean jacques Ekindi pense qu’à l’heure de la mondialisation, l’Afrique doit plus que jamais établir les bases d’une pensée panafricaniste pour faire face aux élans similaires en Europe et en Amérique du Nord.
Selon lui, les traces de l’héritage colonial au Cameroun et en Afrique sont bien présentes, même si tous les pays ont acquis leur indépendance, son postulat étant que la gouvernance n’a que peu changé entre avant et après les indépendances.
Sur le cas du Cameroun, le livre parcourt une variété de points trouvés pertinents par l’auteur pour expliquer le manque de développement du pays : la confusion entre le parti au pouvoir et l’Etat, les relations floues avec le FMI, la corruption, et surtout les repères moraux avec la question de la structure familiale comme base de l’identité du jeune appelé à faire face aux enjeux de développement à l’avenir.
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